dopage

Ivanenko suspendue
La nageuse russe Anastasiya Ivanenko a été suspendue provisoirement après avoir été testée positive à la Furosemide, un diurétique prohibé, le 23 janvier 2007. La suspension a pris effet le 15 février et reste en vigueur jusqu'au résultat de l'analyse de l'échantillon B, d'après la Fédération internationale de natation, qui indique que le contrôle a été effectué dans le cadre de son programme de test en dehors des compétitions.



Ivanenko, championne du monde du 800 m nage libre en petit bassin en avril 2006 à Shanghai, est l'un des grands espoirs de la natation russe.

Le record du monde du 50m dos égalé en juin dernier par Aliaksandra Herasimenia, dossiste biélorusse de retour d'une suspension pour dopage, n'a pas été homologué.

Aliaksandra Herasimenia a enregistré un temps de 28.19s à Minsk en juin dernier, égalant le record détenu par l'allemande Janine Pietsch.

Mais un porte-parole de la FINA a confirmé qu'il n'y a pas eu de demande d'enregistrement de la part de la fédération biélorusse, ajoutant: "La course et le temps ne font aucun doute mais il n'y a peut-être pas eu de test anti-dopage effectué après la course selon les règles de la FINA. C'est à la fédération biélorusse de confirmer les détails correspondants et de faire les démarches d'enregistrement."

Aliaksandra Herasimenia a eu un autre moment douteux à Minck en 2003: a avait été testée positive à la norandrostérone et au norétiocholanolone, deux métabolites de la nandrolone, lors d'un test hors compétition le 26 mars et elle a subi depuis une suspension sportive de deux ans.

Elle s'alignera aux championnats du Monde de Melbourne le mois prochain

Anastasia Ivanenko plaide non coupable de sa suspension pour dopage


La championne du monde du 800m en petit bassin Anastasia Ivanenko a plaidé non coupable dans les médias russes après un contrôle anti-dopage inopiné positif.

La russe, positive au diurétique furosémide - agent masquant - lors d'un contrôle inopiné de la FINA hors compétition le 23 janvier, a déclaré qu'elle a pris le produit par erreur. Sa grand-mère lui aurait donné le médicament après un malaise, a-t-elle déclaré aux journaux russes.

Anastasia Ivanenko, 18 ans, risque une suspension de deux ans si le résultat est confirmé. Sa défense paraît faible face aux règles de la FINA qui tiennent un athlète responsable de tout ce qui se trouve dans son corps.

Un responsable de la fédération russe aurait déclaré à une agence de presse russe: "Elle a déclaré que c'est sa grand-mère qui lui a donné les comprimés".

La FINA n'a pas encore annoncé la date de l'audition devant le bureau du dopage. Mais entre temps, Anastasia Ivanenko risque fort de manquer le rendez-vous de Melbourne 2007.

La brésilienne Renata Burgos suspendue par sa fédération

La fédération brésilienne CBDA vient de confirmer la suspension de la nageuse Renata Burgos qui aurait été contrôlée positive au Stanozolol en décembre 2006; ce même produit (stéroïde anabolisant) a déjà conduit à la suspension de cinq autres nageurs brésiliens.


Le 14 décembre 2006 Renata Burgos était arrivée deuxième du 100 libre au Trophée Open de Victoria en 56:53 avant de remporter le 50 libre le lendemain, se qualifiant ainsi pour Melbourne; elle avait subi un contrôle anti-dopage après ces courses.

Le 20 décembre la fédération brésilienne avait publié la liste des partants pour Melbourne incluant Renata Burgos et confirmé celle-ci dans la liste définitive publiée le 22 décembre incluant 18 nageurs, sans Rebeca Gusmão. La fédération brésilienne aurait reçu de la FINA communication du contrôle positif en janvier 2007 (pas de confirmation de la FINA pour l'instant).

La liste des participants au stage terminal de préparation à Melbourne publiée par la fédération brésilienne le 5 février 2007 ne mentionnait pas le nom de Renata Burgos, et le stage a commencé le 7 mars sans elle, avant que la CBDA par son bulletin 079/07 du 9 mars remis à la presse le 12 mars annonce la suspension de la nageuse pour une durée de deux ans à compter du 14 décembre 2006.

Cette suspension exclut donc Renata Burgos des championnats de Melbourne qui commencent la semaine prochaine mais aussi des Jeux Olympiques de Beijing.

56.53 au 100NL c'est pas exceptionnel de toute façon.

La suspension de Anastasia Ivanenko est confirmée aujourd'hui

La FINA confirme la suspension pour deux ans de Anastasiya Ivanenko, 18 ans. La championne du Monde du 800 m en petit bassin (titre remporté en l'absence de Laure Manaudou à Shanghai l'année dernière) a subi un test positif au diurétique furosemide "agent masquant" en janvier.

Des dépêches d'agence suggèrent que Ivanenko souhaite continuer à s'entraîner pour faire son retour après les Jeux Olympiques de Beijing.

L'agence anti-dopage australienne ASADA confirme qu'un produit interdit a été détecté dans un hôtel qui accueille un certain nombre de délégations aux championnats du Monde et de natation et de spectateurs du Grand Prix d'Australie de Formule 1. Un sac contenant des "substances récréatives interdites" a été trouvé dans les locaux de l'hôtel.

Il n'y a aucune preuve que les produits appartiennent à des athlètes ou au personnel des délégations résidant à l'hôtel et la police a arrêté son enquête.

Une petite boîte contenant des ampoules d'un liquide transparent a été trouvée dans une salle commune du Parkview Hotel la semaine dernière. L'ASADA (Australian Sports Anti-Doping Authority) a déclaré que les analyses effectuées sur les ampoules n'ont permis de détecter aucun produit interdit par le code Mondial Anti-Dopage de l'AMA.

Mais déclare l'ASADA, des sachets trouvés avec les récipients ont été testés positifs pour la présence de Benzoylecgonine, un métabolite de la cocaïne, produit interdit pendant les compétitions selon le Code Mondial Anti-Dopage.

Ian Thorpe: Je suis innocent

A 15 heures, Ian Thorpe aborde la conférence de presse la plus difficile de sa vie au Lexus Centre en face de la Rod Laver Arena à Melbourne. Voici son allocution d'accueil avant de répondre aux questions de la presse:

"Hier à huit heures du matin j'ai été contacté par un représentant de la fédération australienne pour me dire qu'un article était paru sur le site Internet du journal français L'Equipe mentionnant un résultat anormal pour la testostérone et une autre hormone à un contrôle antidopage que j'avais subi, et qu'un appel était en cours auprès du Tribunal Arbitral du Sport entre l'ASADA et la FINA sur ce contrôle.

Comme vous pouvez le comprendre c'est un choc énorme pour moi.

Je n'ai jamais eu connaissance d'aucun résultat de ce genre et je ne comprends pas comment un résultat de contrôle censé me concerner, et qui doit avoir été effectué un certain temps avant mon retrait de la compétition, peut avoir été divulgué à un journal français alors que je n'étais même pas au courant.

J'ai été ensuite contacté par l'ASADA, je les ai rencontrés et ils m'ont mis au courant, je peux confirmer maintenant que:
- Un contrôle effectué en mai 2006 pendant que j'étais en Australie a donné des valeurs anormales de testostérone et d'une hormone appelée lutéinisante; ces deux substances sont naturellement présentes dans le corps;
- Il y a beaucoup de raisons innocentes, physiologiques et pathologiques, pour qu'un contrôle donne des valeurs anormales pour ces substances;
- L'ASADA s'apprêtait à m'écrire pour me demander des informations médicales supplémentaires dans le cadre de leur procédure habituelle de gestion des résultats quand l'affaire est parue sur le site de L'Equipe;
- L'ASADA va dans les prochains jours m'envoyer une lettre pour demander ces informations.

L'ASADA était désolée de m'assurer à nouveau que je n'ai pas subi un contrôle positif et ils m'ont affirmé clairement que toute allégation dans ce sens est tout simplement fausse.

Ils m'ont dit que l'envoi de cette lettre s'intègre dans leurs procédures courantes.

J'ai réaffirmé à l'ASADA ma volonté de complète coopération avec elle pour lui fournir toutes les informations qu'elle recherche.

J''ai toute confiance en les preuves scientifiques et médicales qui prouveront que je suis propre.

J'ai toujours été, et je reste, un grand partisan du système de contrôle antidopage.

La plupart des gens reconnaîtront sans doute que j'ai été un des athlètes les plus contrôlés.

J'ai aussi lancé le passeport de l'athlète et fourni des échantillons de sang qui ont été congelés pour être analysés à l'avenir par les méthodes d'alors.

Je crois fortement en un sport propre et j'ai déjà exprimé publiquement ma position en de nombreuses occasions et parfois cela m'a valu des différends avec les officiels.

Je n'ai jamais triché et j'ai toujours respecté à la lettre mes obligations dans le cadre du code antidopage. Je l'ai fait avec fierté et ma réputation de concurrent respectueux des règles est la meilleure chose que je retiens de ma carrière en natation.

Voilà pourquoi je trouve aussi déstabilisantes les suppositions de la presse selon lesquelles j'aurais triché. Je suis très inquiet que des fuites sur ces résultats de mes contrôles soit parues dans la presse avant que je sois au courant.
C'est toute l'intégrité de la procédure de contrôle qui est remise en cause par le fait que la presse puisse recevoir ces informations avant l'athlète.

Ce qui est encore plus troublant, c'est que le résultat du contrôle peut avoir beaucoup d'explications innocentes.

Les obligations de confidentialité à mon égard selon le code de l'AMA sont destinées à protéger la réputation des innocents contre les dommages créés par les hypothèses de la presse pendant le déroulement des procédures courantes de traitement des résultats.

J'ai été privé de cette protection par une action délibérée de la personne qui a organisé la fuite de ces informations.

Je ne peux que formuler des hypothèses sur les motivations de la ou les personnes responsables.

Je voudrais terminer en remerciant les nombreuses personnes, notamment mes ex-équipiers et concurrents, qui m'ont assuré de leur soutien, en public comme en privé jusqu'à présent.

J'ai été particulièrement réjoui du soutien manifesté par le public dans cette affaire et je lui en suis très reconnaissant.

Je voudrais aussi remercier la fédération australienne de natation pour son soutien, en particulier Glen Tasker et Neil Martin."

L'agence Mondiale Antidopage préoccupée et déçue par l'affaire Thorpe

L'Agence Mondiale Antidopage (AMA) qui régit notamment les procédures de contrôle au niveau mondial par son Code, fait part dans un communiqué de presse "de sa grande préoccupation et de sa déception suite à la sérieuse rupture de confidentialité intervenue dans le cadre des Championnats du monde de la FINA... L'AMA est particulièrement choquée que le nom d'un sportif ait été apparemment transmis à des médias alors même qu'un résultat d'analyse anormal n'a pas été établi à ce jour."

Ces termes ne sont pas innocents: "un résultat d'analyse anormal n'a pas été établi" signifie que le contrôle antidopage subi par Ian Thorpe ne donne pas de résultat probant (ce qui confirme ce qu'a déclaré l'ASADA hier en assurant que sa procédure n'était pas terminée). Selon le Code Mondial Antidopage, publié par l'AMA, la notion de "résultat anormal" est en effet la deuxième étape de la procédure (la première étant celle du prélèvement de l'échantillon). Un "résultat anormal" est une mesure non conforme aux valeurs ou limites fixées par l'organisation, la troisième étape, soit la conclusion de "contrôle positif" intervenant après interprétation de ce résultat, corrections et éventuellement explications physiologiques ou pathologiques.


L'AMA enfonce d'ailleurs le clou "...l'AMA ne fait pas de commentaires sur les procédures en cours. L'Agence n'est jamais impliquée dans la gestion des résultats de contrôles, responsabilité qui revient à l'organisation nationale antidopage (L'ASADA en l'occurence NDLR)... Ce cas particulier n'a pas révélé de résultat d'analyse anormal... L'AMA n'est informée du nom d'un sportif que quand cette procédure de suivi est terminée et que si un résultat d'analyse anormal est établi".

Donc l'agence "qui ne fait pas de commentaires" publie quand même un communiqué de presse, "n'est jamais impliquée dans la gestion des résultats" mais affirme "ce cas particulier n'a pas révélé de résultat d'analyse anormal", ce qui conforte la ligne de défense adoptée par Ian Thorpe.

L'agence se sent pas (pas encore?) impliquée mais se réserve d'intervenir, tout comme la FINA, dès que l'ASADA aura livré ses conclusions, ce qu'elle ne devrait maintenant plus tarder à faire suite au nécessaire coup d'accélérateur dans la procédure donné par les événements récents. "Si l'AMA considère qu'une décision ne respecte pas le Code mondial antidopage (Code), elle peut alors décider de faire appel". L'ASADA est prévenue: elle est dans le collimateur et ses conclusions seront examinées à la loupe.


Enfin l'Agence fait les gros yeux aux deux protagonistes en suggérant qu'ils n'ont pas été tout à fait "responsables" dans cette affaire, et souligne le grave manquement aux obligations que constitue la divulgation du nom du sportif. "En tant qu'organisation internationale chargée de superviser la lutte globale contre le dopage dans le sport, l'AMA s'attend à ce que la Fédération internationale de natation (FINA) et l'Agence antidopage australienne (ASADA) mènent cette procédure de manière responsable. La transmission du nom d'un sportif à des médias est inacceptable."

L'AMA semble d'ailleurs dans cette affaire, en mentionnant la transmission "inacceptable" du nom du sportif dans le même paragraphe que les remontrances à la FINA et à l'ASADA, avoir son idée (limitée à ces deux organismes?) sur l'origine de la fuite.

En tous cas l'agence veillera à prendre des mesures pour éviter ce genre de divulgation, sans pour l'instant évoquer des sanctions qui ne pourraient de toute façon être décidées que quand une faute aura été identifiée: "L'AMA discutera avec ses partenaires des moyens de renforcer les clauses de confidentialité dans le cadre de la révision en cours du Code mondial antidopage... du 15 au 17 novembre 2007 à Madrid". La confidentialité était totale et absolue d'après le Code jusqu'à la communication des résultats de contrôle positif, pour faire mieux il faudra donc sans doute resserrer les procédures et mieux respecter les droits de la défense.

Ian Thorpe se rapproche du non-lieu: attention les taupes!
Le champion Olympique à la retraite devrait être mis hors de cause pour l'affaire de l'échantillon donnant une valeur élevée de testostérone qui n'a rien d'inhabituel et n'aurait jamais dû être portée à la connaissance du public sans une fuite de source officielle qui est un camouflet au Code Mondial Antidopage de l'AMA.

Des sources proches de l'enquête pensent qu'une explication crédible sera trouvée pour le résultat "inhabituel" par les médecins qui représentent le quintuple champion Olympique. C'est tout ce qu'il manque pour qu'un verdict de "non-lieu" puisse être prononcé.

Une source de haut rang a précisé: "Ces valeurs ne sont pas tellement inhabituelles. Elle nécessitent des explications mais il en existe et il est fort probable que des raisons seront trouvées pour conduire [Thorpe] à un acquittement".

Si les officiels de l'ASADA (Australian Sports Anti-Doping Authority) avaient agi dès qu'ils ont eu connaissance de l'affaire, il est très peu probable qu'elle soit jamais sortie de la confidentialité. Même Ian Thorpe n'aurait jamais eu vent d'un rapport testosterone:épitestosterone d'un peu plus de 4:1 n i de la présence d'hormone lutéinisante (LH) dans un échantillon qu'il a fourni aux agents du contrôle antidopage en mai dernier.

La LH est produite par l'hypophyse. Chez la femme, elle déclenche l'ovulation, chez l'homme la production de testostérone. Les agences antidopage ont soupçonné des athlètes d'utiliser la LH pour tenter de masquer un abus de testostérone. Mais en 2005, les scientifiques ont jeté au panier l'affaire Gareth Turnbull, coureur de fond irlandais, au motif que l'injection de testostérone pourrait en fait réduire la production d'hormones telle que la LH (par rétroaction, NDLR).

Comme pour la testostérone, les valeurs anormales peuvent avoir pour cause la maladie, la déshydratation, l'absorption d'alcool ou une activité sexuelle intense. Ken Ho, professeur d'endocrinologie à l'hôpital St Vincent de Sydney, a déclaré à la presse "Je ne suis pas ici pour défendre Ian mais une valeur isolée et unique dans une plage normale n'a pas grande signification. La variation biologique normale s'étend de 1:1 à 6:1 d'une personne à l'autre et j'ajoute qu'il existe aussi une variation d'un jour à l'autre. il est regrettable que son résultat ait été considéré comme anormal parce que de mon point de vue ce n'est pas le cas.

"Un rapport inférieur à 6:1 peut s'observer chez des personnes normales et les concentrations de testostérone peuvent varier de 50 pour cent sur une période de 24 heures."

Les médecins de Ian Thorpe sont occupés à la rédaction d'un rapport à l'ASADA pour contribuer à l'explication du résultat de ce contrôle. Si cela devait se traduire par une mise hors de cause de Ian Thorpe, le combat se tournerait vers la traque de la taupe qui a fourni le dossier de Ian Thorpe à L'Equipe, le journal français qui l'a publié sur son site Internet.

Seuls trois organismes avaient connaissance du cas de Ian Thorpe: l'ASADA, la FINA et l'AMA. A Melbourne samedi dernier, l'ASADA a déclaré qu'elle n'avait pas fermé le dossier quand l'attention des médias a été attirée à Melbourne suite à la révélation dans L'Equipe de ce que la FINA avait en décembre fait appel auprès du Tribunal Arbitral du Sport suite à un manque d'action - négative ou positive - en Australie.

Alan Thompson, directeur technique australien,, a déclaré au Telegraph là-bas: "Ce que Ian endure ne devrait jamais être imposé à un athlète - c'est un procès par médias interposés. Il est très remonté. Je lui ai parlé autant ces trois ou quatre derniers jours que dans les trois derniers mois. Je le connais depuis qu'il a huit ans, ses parents venaient à mon école et nous sommes assez proches. Ces incohérences apparaissent souvent dans les contrôles antidopage et l'athlète n'est même pas au courant parce que les différentes agences s'en occupent. C'est une anomalie, et c'est tout. Il semble qu'il n'y a rien de honteux là-dedans. Il y a eu une fuite et il y a maintenant un énorme problème de confidentialité qui concerne tous les athlètes."

Fin 2006, le directeur de l'ASADA Richard Ings a écrit à la FINA pour dire qu'il n'y avait pas de preuves suffisantes pour poursuivre. La FINA et ses experts antidopage ont pensé que le TAS devrait prendre une décision sur cette affaire.

Aucune audience du TAS n'a encore été fixée, mais Richard Ings a décidé il y a deux mois de rechercher un éclairage scientifique sur la question de la LH. Ce n'est pas déraisonnable, surtout vu la dimension du poisson qui se trouvait au bout de l'hameçon potentiel.

Aucun potentiel par contre pour un autre athlète australien aujourd'hui: l'ex-champion du Monde d'haltérophilie Sergo Chakhoyan a été exclu à vie après une deuxième condamnation pour dopage et devra rembourser $10 000 à la Commission Australienne des Sports, a signalé Jacquelin Magnay dans le Sydney Morning Herald.

L'haltérophile a été déclaré positif au stimulant Benzylpiperazine (BZP) en 2005, après un contrôle positif au stéroïde stanozolol en 2001. Le dopage est aussi au centre centre d'affaires en cours contre deux autres australiens, le champion du Commonwealth Alex Karapetyan, et Belinda van

La FINA fait appel auprès du TAS pour Mellouli aussi
D'après notre confrère tunisien La Presse, la FINA aurait déposé (comme dans le cas de Ian Thorpe qui a fait grand bruit récemment) un recours auprès du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) des sanctions prises par la Fédération Tunisienne de Natation (FTN) contre Oussama Mellouli: réprimande et avertissement suite à un contrôle positif à un produit stimulant lors de l'US Open du 30 novembre 2006 à Indianapolis.

Oussama Mallouli avait ensuite brillé aux championnats du Monde de Melbourne le mois dernier en remportant une médaille d'or et une d'argent (premier titre mondial en grand bassin pour la Tunisie).

La sanction demandée par la FINA serait de deux ans de suspension, à compter selon les règles de la fédération de la constatation de l'infraction, soit le 30 novembre dernier, ce qui priverait Oussama Mellouli de ses médailles à Melbourne et lui interdirait aussi d'envisager de participer aux Jeux Olympiques de Beijing. La fédération tunisienne avait tenu compte des arguments présentés pour la défense de Oussama Mellouli et détaillés lors de sa conférence de presse récente (notre article du 12/4/07).

Le Tribunal Arbitral du Sport aura à apprécier ces mêmes arguments, il a quatre mois pour statuer sur ce cas.

Petit retour en arrière pour comprendre :

La Tunisie fête son nouveau héros de retour de Melbourne

Le nouveau héros national, après son titre de champion du Monde au 800m et sa médaille d'argent au 400 nage libre à Melbourne, est Oussama Mellouli.

Le premier médaillé d'or tunisien aux championnats du Monde en grand bassin a tenu vendredi dernier une conférence de presse dans un hôtel de la capitale, à son retour au pays, occasion de faire un retour sur son passant par la France pour arriver aux Etats-Unis, avant de briller en Australie.


Il a d'abord rendu hommage à son entraîneur disparu Mouldi Dahmane, qui a formé de nombreuses générations de nageurs à L'Issep de Kassar Saïd, avant de remercier ses parents et tous ceux qui ont contribué à sa réussite, en terminant par un hommage au chel de l'Etat tunisien: «Je n'aurais jamais été là, aujourd'hui, n'eût été la constante sollicitude du Président de la République»



Le journal l'Equipe a publié dans son édition papier du 30 mars où il mettait aussi en cause Ian Thorpe un article mentionnant un contrôle positif pour Oussama, cet article a été retiré du site Internet du journal, la question a donc été posée, suite au contrôle effectué à l'US Open d'Indianapolis le 30 novembre 2006.

Oussama ne se sent pas du tout concerné par l'accusation de dopage, il s'agit pour lui d'un stimulant bénin employé dans sa vie universitaire (il termine un diplôme d'ingénieur en informatique) et affirme que l’aderole qui contient de l’amphitomine, produit interdit n'a rien à voir avec ses performances ni avec ses médailles à Melbourne. Il annonce que la Fédération tunisienne et son président M. Abdeljelil Dachraoui ont déposé un argumentaire en ce sens auprès de la FINA.
Oussama vise bien entendu les podiums de Beijing l'année prochaine, mais reste modeste et affirme que tout peut changer très vite.

L'appel du 18 juillet pourrait être décisif pour la carrière d'Oussame Mellouli
Ousamma Mellouli, tunisien qui s'entraîne aux Etats-Unis et qui a remporté le 800m nage libre à Melbourne en mars dernier, devenant ainsi le premier champion du Monde arabe, est convoqué à une audience du Tribunal Arbitral du Sport le 18 juillet.

Oussama Mellouli, qui a reconnu avoir pris des amphétamines détectées par un contrôle positif à la compétition US Open le 30 novembre de l'année dernière, avait reçu un simple avertissement de la part de sa fédération nationale en janvier, ce qui lui avait permis de concourir à Melbourne.

Mais quand la FINA a été mise au courant, elle a transmis le dossier au Tribunal Arbitral du Sport selon le principe de responsabilité de chaque nageur de tout ce qui peut se trouver dans son sang. Oussama Mellouli avait pris un comrimé de Adderall donné par un camarade, ce produit est relativement courant chez les étudiants américains cherchant à améliorer leur concentration dans des périodes de travail intellectuel intense ou lors des examens. Ce comprimé avait aidé l'étudiant ingénieur de Los Angeles à rester éveillé plus longtemps pour terminer un projet avant de quitter le campus pour les US Open.

Le Tribunal Arbitral du Sport doit maintenant décider si ces circonstances atténuantes méritent une réduction de la période de suspension habituelle pour ce genre d'infraction, qui est de deux ans. Cette sanction exclurait Oussama Mellouli de Jeux Olympiques de Beijing.

La fédération australienne de natation pourrait dépister les substances illicites


Glen Tasker, le directeur exécutif de la fédération australienne de natation, pourrait introduire, en dehors des compétitions, des tests de dépistage de substances illicites pour les Dauphins après les scandales survenus dans d'autres sports.

Bien qu'il n'y ait pas eu dernièrement de preuves d'usages de stupéfiants chez les nageurs, la fédération australienne est en train de discuter des modalités de dépistage avec l'association des nageurs australiens.

Le sport doit encore décider des modalités précises d'une politique de dépistage des substances illicites qu'il souhaite introduire, en particulier doit-il suivre la procédure des "3 chances" adoptée par l'AFL (ligue de football australien): un sportif n'est reconnu coupable de consommation de drogue qu'après 3 contrôles positifs.

Tasker a déclaré: "Il ne fait évident aucun doute que la société est confrontée au problème de la consommation de substances illicites et la probabilité que notre sport soit touché existe. Et nous pensons également que nous devrions faire quelque chose à ce sujet, pas seulement pour protéger le sport mais pour protéger nos athlètes."

Il a ajouté: "Cela pourrait se produire, ce serait un bon message à envoyer à nos athlètes que ces pratiques sont illégales – elles sont condamnables par la loi et vous feriez mieux de ne pas y toucher."

Poliakov suspendu deux ans

Contrôlé positif en janvier à la boldenone, un stéroïde anabolisant, Anatoliy Poliakov a été suspendu deux ans par la Fédération internationale à compter du 25 avril dernier.


Le nageur russe, médaillé de bronze du 200 m papillon aux Mondiaux 2001, avait été contrôlé le 23 janvier dans le cadre du programme de tests mis en place par la Fina en dehors des compétitions. Deux autres nageurs avaient été contrôlés positifs: le grand espoir de la natation russe, Anastasiya Ivanenko (Furosémide, un diurétique), championne du monde du 800 m nage libre en petit bassin, et le champion du monde tunisien du 800 m nage libre, Oussama Mellouli (amphétamines). Ivanenko a écopé également de deux ans alors que la sanction n'a toujours pas été prise concernant Mellouli.