Une nouvelle équipe l'an prochain à Pékin?
L'information circule depuis quelque temps dans les milieux autorisés, mais tout pourrait s'accélérer en ce jour très spécial pour les disciplines aquatiques.
Face à l'écrasante domination des États-Unis sur les championnats du monde actuellement en cours à Melbourne et avec l'Australie qui occupe une imposante seconde place au tableau des médailles, un certain nombre de pays européens, et pas des moindres, discuteraient en secret afin de constituer une "équipe d'Europe". Cette "Dream team" du "Vieux Continent" aurait pour mission de rivaliser au plus haut niveau avec les 2 grandes nations de la natation.
Tous les détails techniques et administratifs seraient déjà bouclés auprès de la FINA: pour Pékin, seraient elligibles et incorporés à l'Équipe d'Europe les 2 nageurs européens ayant réalisé, dans chaque spécialité, les meilleures performances. Petite subtilité cependant, chaque nation aurait la possibilité d'exercer son "droit de conservation" pour un et un seul athlète. Par exemple, la France pourrait décider que Laure Manaudou continue de courir pour la France et non pour l'Europe.
Cette règle serait-elle le talon d'Achille de cette initiative?
Comme le résume un officiel qui souhaite rester anonyme: "Ce n'est qu'un coup d'essai certainement perfectible. Tout reste négociable."
En tout cas, le symbole et l'idée restent séduisants 50 ans après la signature du traité de Rome.
Affaire à suivre donc.